Pour accéder à la buanderie, il vous faudra dans un premier temps emprunter les escaliers menant aux sous-sols. Puis, dans un second temps, tourner tantôt à droite tantôt à gauche, en essayant de ne pas vous perdre. Cela serait tellement fâcheux n'est-ce pas ? Surtout que vous attirer les foudres des vampires résidents au Manoir ne serait en aucun cas une bonne chose pour vous pauvres servants. Une fois sur place, vous trouverez des machines à laver, du linge sale s'entassant dans de grandes panières prévues à cet effet, des boites de lessive à moitié vides et pour seule source de lumière, une ampoule suspendue à un fil électrique dans lequel le courant ne circule que par intermittence.

La cuisine est une grande pièce agencée de manière fort peu moderne. A votre disposition, se trouve une immense cheminée, des tables en bois, des ustensiles en cuivre et d'autres équipements plus que vétustes qui auraient bien besoin d'être remplacés. Ici, il est donc plus que probable que vous rencontriez les mêmes esclaves que ceux qu'ils vous arrivent de croiser à la buanderie. Autrement dit, les servants ayant pour charge les tâches ménagères. Toutefois, sachez que les réserves de nourritures sont quasiment inexistantes et que pour subsister, il vous faudra faire preuve de solidarité. Parce-que oui, certains Maîtres sont plus que négligeant et que la faim est un mal qui risque bien de vous diviser.

Les cachots, sinistre domaine administré par Vladimir Zubrosky. Avec ses couloirs sinistres en partie plongés dans la pénombre et serpentant les sous sols du Manoir. Ses lourdes portes en bois aux mécanismes bloqués qui grincent lorsqu'on les force pour les ouvrir ou les fermer. Ses cellules insalubres aux murs recouvert de moisissure, d'humidité et peuplés de rats affamés. Puis surtout, ses milliers d'êtres humains terrorisés, enchainés et destinés à devenir les esclaves de vampires bien décidés à les dresser comme il se doit. Et ce, dans le meilleur des cas. Puisque ceux d'entre-eux qui ne seront ni placés ni vendus, seront condamnés à devenir les servants malheureux de tous. D'après-vous, combien d'entre-eux ont été victimes d'enlèvements commandités par Rafaël Sforza en personne ? Nul ne le sait.